Le Canada à l’heure de l’optimisme

Posted: 1st mai 2015 by admin in Loisirs

L’optimisme est une denrée rare, de nos jours, surtout en cette période de crise économique. Et dans le cadre d’un séminaire d’entreprise, l’optimisme est en général forcé, ou faux, ou stupide. Lors d’un séminaire au Canada, cependant, une intervention particulièrement remarquable nous avons eu droit à une bouffé d’optimisme, d’autant plus intéressante que cet optimisme-là était tout à fait argumenté et sensé. A tel point que j’y pense encore souvent depuis, et avait envie de vous en livrer l’essentiel aujourd’hui. L’heure est à la déprime. La crise économique pourrait être pointée du doigt, mais cela remonte en fait à plus loin dans le temps. Je me souviens avoir été élevé avec l’idée que des enfants mouraient de faim dans le monde, que le pétrole polluait tout, etc etc. Aujourd’hui encore plus qu’hier (et encore moins que demain ?), notre monde effraie. L’idée que 7,3 milliards de gens veulent opter pour le standing à l’américaine nous laisse imaginer une catastrophe à venir. Et de nombreux écologistes et économistes confirment que notre planète bleue n’a tout simplement pas les ressources pour faire face aux futures 11 milliards d’habitants. Néanmoins, il est à noter que d’autres avaient déjà fait de telles prédictions par le passé, et que les paroles de ces pessimistes ont été systématiquement confondues dans les faits. Ces malthusiens (de Thomas Malthus, l’un des premiers pessimistes de l’ère industrielle) ont tous commis la même erreur, en oubliant de prendre en compte l’habileté de l’humanité à rebondir pour s’adapter à son biotope. Le problème de la croissance démographique ne peut être nié, et procure des images affolantes. Fumées noires d’usines, africains squelettiques, occidentaux obèses, empreintes carbone traumatisantes, etc. Ces images nous laissent à penser que l’homme est incapable de faire face, de réagir. Mais c’est constater le problème sans voir les solutions en cours. Des chercheurs préparent les innovations technologiques du futur, et eux sont bien moins évoqués. Leurs réponses à ces challenges ne sont pour l’heure pas encore discernables. Et pourtant, elles sont toujours venues à point nommé. Le pétrole commence à être remplacé. Quand l’eau viendra à manquer, l’industrie se tournera alors vers l’eau de mer. Nous n’évoluons jamais mieux que lorsque nous y sommes contraints. C’est le besoin, l’urgence qui contribue à notre créativité et nous encourage toujours à nous dépasser. Ce séminaire au Canada m’a non seulement redonné le sourire, mais m’a même permis de prendre un peu de recul vis-à-vis de l’actualité. Les journalistes nous immergent tellement dans un présent perpétuel que nous en arrivons à manquer de recul, à ne plus voir l’optimisme qui se cache au-delà de la situation présente. Je vous laisse le lien vers l’organisateur de ce séminaire au Canada, c’est une bonne adresse.

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