Rennes en version sensations fortes

Posted: 11th octobre 2017 by admin in Loisirs

La semaine dernière, j’ai découvert Rennes pour la première fois. Préférant généralement le sud à l’ouest comme destination de vacances, je n’étais même encore jamais passé par là ! J’y allais pour accompagner un ami à une expérience un peu hors norme : un vol en avion de chasse qu’il allait effectuer, et au cours duquel il allait pouvoir ressentir les G au cours de 10 minutes d’acrobaties aériennes ! J’ai donc profité de ce que mon ami effectuait son activité pour visiter la ville de Rennes, où nous allions dormir pour repartir le lendemain. Sa situation en plein centre de la Bretagne, au confluent de l’Ille et de la Vilaine, lui a valu son statut de capitale régionale. Pour le moment, du moins. Le redécoupage des régions initié par le gouvernement ne semble pas lui retirer son titre, mais tout reste encore possible. Mais revenons à Rennes. L’ancien fief de la duchesse Anne est une ville où il fait bon vivre, à la fois respectueuse de son patrimoine, et bouillonnant d’effervescence. Après un petit passage à l’office du tourisme pour obtenir quelques brochures explicatives sur la ville, je me suis mis à flâner un peu au hasard. Quel plaisir de se perdre dans le dédale des rues blotties au pied de la cathédrale Saint-Pierre ! La promenade est jalonnée de maisons à pans de bois colorés typiques du Moyen Âge. Le joyau de la balade est la place des Lices où se déroulaient les tournois – Du Guesclin y aurait rompu quelques lances. La place est bordée de demeures à colombages du XVIIe siècle, mariant harmonieusement la pierre et le bois, et coiffées de toits en carène de navire. Ce quartier médiéval abrite les créateurs et designers les plus tendance de Rennes et regorge de bars ouverts assez tard. Plus à l’ouest, c’est une ville majestueuse qui s’est construite autour des belles places du Parlement et de la République, et qui offre de beaux exemples d’architecture du XVIIIe siècle. Après avoir flâné sur les quais de la Vilaine, qu’un savant éclairage rend féerique la nuit, l’on pousse la balade vers le sud… et l’on plonge dans le futur. Les Champs libres, un étrange paquebot de verre et de béton dessiné par Christian de Portzamparc, abrite le musée de Bretagne, la bibliothèque et l’Espace des sciences. Surplombé d’un dôme futuriste, le bâtiment marie le verre lumineux et le schiste gris-pourpre de Bretagne. Rennes l’innovante a aussi relooké ses stations de métro en demandant à de célèbres architectes internationaux – dont Norman Foster- de les concevoir. L’une ouvre des pétales de granit et de verre vers le ciel, l’autre déploie des ailes de papillon. Voilà une ville qui mérite le détour ! Nous avons passé la soirée sur la place des Lices, à discuter de son expérience de vol. Mon ami avait de telles étoiles dans les yeux qu’il m’a presque convaincu d’essayer. Et vous, vous vous lanceriez ? Suivez le lien vers le prestataire de ce vol en avion de chasse si le cœur vous en dit.

Le Tour du Mont Rose

Posted: 29th août 2017 by admin in voyages
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Que ne ferait-on pas par amour propre ? En 1893, les dirigeants du Club Alpino Italiano ont aplani sans la moindre hésitation l’obélisque rocheux de la pointe Gnifetti, l’un des sommets du mont Rose, pour y édifier un refuge. C’était une question d’amour-propre : il fallait battre le record de la France, qui abritait alors l’édifice le plus haut perché d’Europe, érigé quelques années auparavant sur une crête du mont Blanc, à 4350 m d’altitude. Plus de cent ans après, la Capanna Marguerita, perchée à 4554 m, détient toujours le record. Et c’est au terme d’une longue excursion dans les montagnes alpines que vous la découvrirez et profiterez de la vue qu’elle offre, absolument unique. Le refuge s’appelle ainsi en l’honneur de la reine d’Italie de l’époque, qui vint en chaise à porteurs, avec son caniche, assister à l’inauguration. Et s’il est toujours possible de s’y rendre de cette manière (à condition de trouver les porteurs !), c’est une expédition qu’on fait le plus souvent à pied. Et c’est là le meilleur moyen, car l’on peut ainsi profiter en route des sublimes panoramas alpins. Pour se rendre sur le toit de l’Europe, en partant du bourg d’Alagna Valsesia, il faut compter deux jours de marche ardue. Ce n’est pas à la portée de tout le monde, et il faut être accompagné d’un guide de montagne. Mais de là-haut, par temps clair, on découvre un panorama allant des Alpes-Maritimes à l’Oberland bernois et aux Dolomites. Une vue inoubliable ! Imaginez donc la scène. Le mont Rose compte 29 cimes de plus de 4000 m : la plus haute, la pointe Dufour, culmine à 4634 m. C’est le massif le plus étendu des Alpes, et sa paroi orientale est la seule, en Europe, de stature himalayenne. Pour l’admirer, l’itinéraire de trekking qui a été aménagé est parmi les plus intéressants, les plus variés et les plus fascinants de tout l’arc alpin. Il s’étend sur 190 km, en traversant six vallées : quatre se trouvent en territoire italien (la Valsesia et la vallée d’Anzasca au Piémont, la vallée du Lys et le val d’Ayas dans le Val d’Aoste) et deux sur le versant suisse (le Saastal et le Mattertal). Et bien que la localité suisse de Zermatt constitue le point de départ et d’arrivée idéal, le parcours circulaire permet de partir de n’importe quelle vallée. Scindé en neuf étapes, il traverse le glacier du Théodule, en Suisse (à 3317 m), et d’immenses prairies parsemées de lacs à l’eau cristalline. Mais il permet surtout de découvrir des paysages de toute beauté et une extraordinaire richesse de la flore et de la faune alpines : en chemin, vous croiserez des chevreuils, des bouquetins, des chamois, des marmottes et des renards roux. Il est probable que sur le retour, en redescendant vers la vallée et la ville, vous vous sentiez un peu plus Heidi que citadin !

Aller à San Francisco

Posted: 16th mai 2017 by admin in voyages

Parfois, on se surprend soi-même. En effet, la semaine dernière, j’ai effectué un superbe séjour pour découvrir San Francisco. Pourtant, j’avais déjà accompli un voyage de ce type il y a dix ans avec mon épouse, mais nous n’avions pas du tout apprécié l’expérience. Parce qu’en toute logique, voyage de groupe, il y a autres personnes, et là, on peut vite en arriver à croire, comme Sartre, que l’enfer, c’est les autres… Lors de notre premier voyage, nous avions dû voyager avec un alcoolo et une mère possessive qui avaient failli nous rendre marteaux. Et pourtant, j’ai décidé avec ma dulcinée de relancer la loterie, et nous avons eu de la chance ! Notre groupe était composé de membres très différents. Il y avait par exemple un conducteur de métro, des personnes âgées, des cinquantenaires très festifs, un couple de jeunes mariés… Les Etats-Unis sont une destination gigantesque. J’aime passionnément entrevoir les grands paysages de ce pays. Curieusement, cela a fait naître des échanges captivantes. Au contraire, il y avait une atmosphère ouverte et soudée qui a fait de ce voyage un moment rare.Pourquoi l’alchimie a fonctionné ? Aucune idée. En tout cas, l’ambiance était là. Par contre, nous ne comptons revoir les participants en dehors. Nous avons tout de même échangé quelques numéros, mais c’est à peu près tout. Ma femme et moi avions déjà essayé la dernière fois de revoir un couple avec lequel nous avions sympathisé. Et je peux vous dire que si vous faites un jour un voyage de groupe, il faut savoir que c’est une boulette ! Parce qu’une fois de retour, on observe vite qu’on n’a rigoureusement rien à se dire. Et ça conduit à vivre une soirée qui fait penser à un dîner de cons. En tout cas, cela m’a en tout cas prouvé queles voyages de groupe peuvent être réussis. La preuve : mon épouse et moi discutons déjà l’idée de repartir dans les mêmes conditions, plutôt que de partir en couple. Ce voyage aux USA m’a rappelé un truc primordial : ce n’est pas tant le programme qui fait d’un voyage une aventure exceptionnelleque les rencontres. En savoir plus en suivant le lien sur le site du spécialiste réputé de ce voyage aux Etats-Unis.

Balade au Brésil

Posted: 6th avril 2017 by admin in voyages

Le Brésil est le plus grand pays d’Amérique du Sud et abrite certaines des villes les plus métropolitaines du monde, mais ce n’est que le début. Le carnaval de renommée mondiale se déroule chaque année où des millions de danse, de samba et de fête les jours. Les amateurs de faune apprécieront explorer les zones humides du Pantanal et la forêt amazonienne, tandis que ceux qui aiment l’architecture coloniale et les villes historiques se délecteront de la chance de visiter Salvador. Jetez des plages, du football, des gens magnifiques et des prix bas, et il est assez facile de convaincre quelqu’un, c’est un pays à voir. Le Brésil se vend et ce guide de voyage peut vous aider à planifier votre voyage. Un dortoir dans une auberge (8 lits) commence autour de 20 à 30 BRL. Les chambres privées représentent environ 100 BRL. Les petits hôtels à budget familial sont également largement abondants et coûtent entre 70 et 100 BRL. Votre propre chambre dans une maison d’habitation peut coûter aussi peu que 35-50 BRL. Un appartement entier par Airbnb est d’environ 140 BRL et une chambre partagée est en moyenne d’environ 32 BRL. Les petits restaurants locaux coûtent 14 BRL pour un repas qui comprend quelques cours et une boisson. Des repas plus agréables dans un restaurant plus décontracté avec un décor plus agréable coûteront environ 35 BRL. L’épicerie est très bon marché, soit environ 100 BRL par semaine. Tous les prix sont plus élevés à Rio. Les bus à distance sont une façon pratique, économique et confortable de voyager dans le pays. Les billets d’autobus coûtent environ 8-10 BRL par heure de voyage. Un trajet de Rio de Janeiro à Sao Paulo coûte 440-650 BRL. Un trajet de Rio de Janeiro à Florianopolis coûte 160-240 BRL. Assurez-vous d’acheter votre billet au moins un jour à l’avance. Le service de train est limité au train à vapeur touristique qui offre des transports entre deux importantes villes touristiques brésiliennes, Sao Jao del Rei et Tiradentes. Le transport public local coûte 2,8 à 5 BRL par trajet. Uber est une option pour le transport en ville et est actuellement disponible dans 11 villes brésiliennes. De décembre à mars est également un moment très occupé car les gens de l’hémisphère nord échappent à l’hiver. Essayez d’éviter ces dates si vous souhaitez maintenir les prix bas.

Découvrir Buenos Aires

Posted: 17th février 2017 by admin in voyages
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Cette ville à l’élégance placide s’étend aux confins nord-est du territoire, qui court de la pampa immense jusqu‘aux Andes et à la Terre de Feu (le fameux « bout du monde »). La capitale de l‘Argentine, sous son allure très « européenne », présente cependant un caractère bien trempé qui lui est propre. Les Porteños (les « habitants du port », comme on appelle les habitants de Buenos Aires) sont réputés pour être toujours tirés à quatre épingles et dotés d’un ego surdimensionné. Et l’on comprend pourquoi en découvrant la ville ! Celle-ci se caractérise en effet par son élégance et majesté, qui s’exprime à chaque coin de rue : sur la Plaza de Mayo, où se dressent la cathédrale de style néoclassique et le palais présidentiel, la Casa Rosada ; dans le bâtiment du Parlement, aux airs de Capitole ; sur l’Avenida 9 de Julio, la plus large du monde ; ou encore dans le Teatro Colon, l’un des plus célèbres opéras du monde. Élégance toujours au Museo Nacional de Bellas Artes où les artistes argentins tiennent la dragée haute aux impressionnistes et postimpressionnistes européens, et au Museo de Arte Latinoameticano de Buenos Aires (MALBA), vitrine des arts et du design sud-américains. Grâce enfin, dans les ruelles pavées du vieux barrio (quartier) de San Telmo et dans les quartiers chics et cossus comme Palermo, paisible et densément boisé. Fondée en 1536 par l’explorateur espagnol Pedro de Mendoza sur le large estuaire du Rio de la Plata, Buenos Aires est baptisée Nuestra Señora Santa Maria ciel Buen Ayre (« Notre-Dame Sainte Marie du Bon Vent »). En 1541, la tribu des Querandies oblige les colons à abandonner le site, mais ces derniers sont de retour en 1580. Le destin de l’Argentine fluctue au fil du temps. L’exploitation des mines d’argent ne tient pas ses promesses; la vraie richesse s’avère être l’élevage, qui connaît un développement foudroyant avec l’invention des navires réfrigérés dans les années 1870. Soudain, Buenos Aires prospère et attire les immigrants venus non seulement d’Espagne, mais aussi d’Allemagne, de Grande-Bretagne, d’Europe centrale et de l’Est, du Moyen-Orient et surtout d’Italie. Bientôt surnommée le « Paris de l’Amérique du Sud », la ville, en plein essor, adopte une architecture à tendance néoclassique puis, au début du XXe siècle, se laisse séduire par l’Art nouveau et l’Art déco. Un peu plus tard, Buenos Aires accueille ses premiers gratte-ciel et participe à la course à la plus haute tour du monde dans le quartier d’affaires de la City Porteña. Le cimetière de la Recoleta attire les touristes : les somptueux mausolées des riches familles se succèdent au fil des allées ombragées de cette nécropole cernée de hauts murs qui veille au repos des « grands » d’Argentine, dont la fameuse « Evita ». Située à l’orée de la Pampa, Buenos Aires a adopté la gastronomie des gauchos : le bœuf est succulent et généreux (chaque habitant en consomme en moyenne 65 kilos par an). Les Porteños chérissent leurs vieux bars, comme le Café Tortoni qui avait autrefois les faveurs du plus célèbre auteur de la ville, Jorge Luis Borges. Ici, on dîne tard et l’on fait la fête jusqu’au petit jour. Car il ne faut pas oublier que Buenos Aires est la capitale du tango, auquel il est impossible d’échapper : des milongas (soirées où l’on danse) ont lieu tous les jours; il y a des écoles, des spectacles de professionnels, des représentations impromptues avec orchestre dans les rues et dans les parcs. Certains tangos sont agressifs, exsudant une incroyable tension sexuelle (« un tango, c’est trois minutes d’amour », dit-on); d’autres au contraire très « plan-plan ». Mais dans tous les cas, tout le monde danse : les vieux comme les jeunes, les vieux avec les jeunes…

Découvrir Prague

Posted: 7th janvier 2017 by admin in voyages
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Prague a deux visages : d’un côté, l’atmosphère « vieille Prague » à l’illustre passé, avec l’ombre de Kafka qui éveille les nostalgies littéraires ; de l’autre, les boîtes de nuit à la mode et ses boutiques de design. Depuis les manifestations de 1989 qui aboutirent à la chute du régime communiste, Prague déborde d’énergie créatrice et réserve bon nombre de surprises et découvertes lorsqu’on l’explore. Trois de ses quartiers marquent plus que les autres : la Prague historique autour du pont Charles et du château, celle de Nové Mesto (la nouvelle ville) et d’Holeovice (le quartier à la mode). Visiter Prague est aisé, parce que la ville est divisée en quartiers bien distincts. Le mieux est en général de partir de Staré Mesto, la Vieille Ville, pour y admirer son quartier juif, l’horloge astronomique de l’hôtel de ville, l’église gothique Notre-Dame de Tyn et le Klementinum, l’ancien collège des jésuites avec sa chapelle du XVIIIe siècle où se déroulent des concerts, sa bibliothèque baroque et son observatoire. Une fois qu’on a franchi le pont Charles, symbole de la cité, on arrive ensuite à Malá Strana (le Petit Côté), figée dans ses édifices baroques dont la cathédrale Saint-Nicolas, elle aussi lieu de concerts. La nostalgie agit avec le musée Kafka et sur l’île de Kampa entre le canal Certovka et la Vltava (Moldau), où l’on visite le Kampa Museum, un bâtiment du XIVe siècle qui accueille des œuvres d’art contemporaines d’Europe centrale et orientale. Le soir venu, on se rend dans un des très nombreux bistrots pour se détendre. À moins que l’on ne monte avec le funiculaire au sommet de la colline de Petrín où se trouvent l’observatoire astronomique Stefánik et le belvédère avec une tour panoramique, qui imite la tour Eiffel, dans des jardins romantiques. De Malá Strana, on monte au château, avec ses jardins royaux et ses édifices médiévaux qui témoignent de 1200 ans d’histoire : la cathédrale Saint-Guy et la célèbre ruelle d’Or aux maisons colorées et boutiques de souvenirs, où travaillaient autrefois des alchimistes, des orfèvres et des artisants, et où vivait, au n°22, la famille de Kafka. Reste à découvrir Nové Mesto, la Nouvelle Ville au sud de Staré Mesto, qui, comme son nom ne l’indique pas, n’est pas si nouvelle puisqu’elle a été fondée par Charles IV en 1348. On peut y visiter de superbes édifices Art nouveau, des places historiques comme la place Venceslas et des cafés au riche passé : au Café Louvre, installé dans un palais du début du XXe siècle, on peut ainsi imaginer les traces de Franz Kafka et d’Albert Einstein. Les amateurs de nouveautés se retrouvent plutôt quant à eux dans l’ancien quartier industriel de Holeovice, au nord de la ville, qui accueille des galeries d’art comme le Dox. Premier centre d’art contemporain du pays, il organise des expositions, des lectures et des rencontres avec des écrivains. A découvrir sur Voyage en République Tchèque.

 

Voyage en couchsurfing

Posted: 25th novembre 2016 by admin in voyages
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Il est 21 heures. Michaël Russo, 33 ans, scrute la foule depuis l’entrée du pilier est de la tour Eiffel. Tee-shirt bleu et sac à dos de baroudeur, il attend impatiemment un mystérieux couple d’Australiens : « Tout ce que je sais, c’est qu’ils arrivent de Londres », explique-t-il, le téléphone à la main. Quelques minutes plus tard, Aron et Simone fendent la foule et se dirigent droit sur lui. Ils se saluent, échangent quelques paroles et s’en vont au restaurant pour un dîner rapide. Ils ne se connaissent pas et ne se sont jamais vus. Pourtant, ce soir, les deux Australiens dormiront chez lui, à Clamart. C’est tout l’esprit Couchsurfing, qui signifie « surfer sur un canapé » : au départ un site Internet, maintenant une organisation à but non lucratif, qui a pour vocation de « connecter les gens et les endroits à travers le monde ». Concrètement, les « hôtes » mettent à jour leur profil sur le site avec la description de leur canapé, ou même de leur chambre d’ami. Les « couchsurfers », eux, envoient une requête au profil qui les intéresse, en précisant leurs dates d’arrivée et de départ et leurs traits de personnalité. A l’hôte d’accepter ou non. Les visiteurs s’installeront alors chez lui, sans débourser un centime. Après la rencontre, chacun laisse un commentaire sur le profil de l’autre. Positif dans l’immense majorité des cas. Lancé en 2003, d’après l’idée d’un webmaster américain, Casey Fenton, qui avait testé le concept lors d’un voyage en Islande, il compte plus d’1,2 million de membres répartis dans 232 pays. Selon le site, 23 % des personnes inscrites sont Américaines, tandis que la ville qui compte le plus de d’hôtes au monde (23 000 surfeurs) n’est autre que Paris. Dans le métro qui file vers la gare du Nord, où les deux Australiens ont déposé leur valise en consigne pour la journée, une conversation s’engage sur les lieux à découvrir dans la capitale tout en évitant le trop-plein de touristes. Pour Michaël, l’accueil est primordial : « J’essaie de recevoir les personnes le mieux possible : je leur montre l’appartement, je leur explique où prendre le métro, et si la confiance est installée je leur laisse les clés. Le soir je les rejoins pour un verre ou pour dîner, et on rentre ensemble. J’essaie toujours de passer du temps avec les couchsurfers, car je peux leur montrer des coins qu’ils ne connaissent pas, et c’est pour moi l’occasion de rencontrer des gens. Quand je suis hébergé, j’essaie de même d’être le plus reconnaissant possible pour ce logement gratuit. » Il n’a jusqu’à maintenant pas eu de mauvaise expérience avec le site. Aron Alexander, grand rouquin originaire de Melbourne, a troqué son costume de commercial dans une agence de voyage pour endosser celui du globe-trotter au passeport rempli de tampons exotiques. C’est la première fois qu’il fait du couchsurfing. « Je découvre le site. J’ai envie de voir des choses qu’un touriste ne voit pas. En échange, je peux faire un geste pour remercier, comme préparer à manger ou faire découvrir la culture australienne. » Simone Malczewski, qui voyage avec lui, n’en est pas à sa première expérience avec le couchsurfing. L’énergie de cette petite masseuse de 30 ans, née au Brésil mais récemment installée à Sydney, tranche avec le calme affiché d’Aron. Avec ses tongs et sa mini-jupe en jean, elle a du mal à soulever sa grosse valise. « J’ai découvert le site il y a deux ans. Avant d’arriver à Paris, j’étais au Japon. Mon hôte à Kyoto, par gentillesse, m’a donné sa chambre et a dormi dans la cuisine ! Mais à Tokyo, cela s’est moins bien passé : mon hôte me parlait à peine, c’était bizarre. Je pense mettre une évaluation négative. » Car il ne faut pas être naïf, tout ne se passe pas toujours comme prévu. Un peu trop de proximité de la part de l’hôte ? Un visiteur qui prend l’appartement pour un hôtel ? Les risques de dérapage sont nombreux et avec eux la fin de cette utopie à visage humain. Ainsi que le rappelle le site, « le but n’est pas de trouver un endroit gratuit où passer la nuit aux quatre coins du monde ». Mais, comme le rappelle Michaël, « de toute façon l’hôte opère une sélection en amont, en fonction des profils et des affinités. »

Voyage au triangle d’or

Posted: 25th novembre 2016 by admin in voyages
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La confluence de la rivière Ruak et du Mékong forme une frontière naturelle entre la Thaïlande, le Laos et la Birmanie (Myanmar), que les habitants de la région ont appelée « Sop Ruak » (connue pour nous sous le nom de Triangle d’or), et où une petite ville s’est construite. Cette zone, où prospérait autrefois le royaume de Lanna, est parsemée de cités anciennes, témoins du passé et protectrices de temples majestueux. Les sommets dentelés et les rives des fleuves sont habités par de nombreuses tribus : Karen, Hmong, Yao, Lahu, Lisu, Akha… Autant de tribus dont on peut découvrir les villages traditionnels, et qui forment une excellente introduction à la culture locale. L’opium est cultivé dans la région depuis les années 1920, et le Triangle d’or est le deuxième plus gros fournisseur d’héroïne au monde après l’Afghanistan. Ce commerce illégal échappe cependant en grande partie aux yeux des visiteurs, qui sont attirés par les paysages magnifiques, les sites historiques, les traditions locales, les temples fastueux et le calme serein de la région. Chiang Rai, une agréable petite ville aux portes du Triangle d’or, constitue un excellent point de départ pour explorer ce territoire. Construite en 1262 par Mengrai le Grand, fondateur du royaume de Lanna, la cité est perchée sur de basses collines le long de la rivière Kok. C’est à cet endroit que fut découvert le Phra Kaeo (Bouddha d’émeraude), l’une des plus célèbres statues de Bouddha, en 1432. La légende raconte qu’un éclair frappa le stupa d’un temple, qui s’ouvrit en deux pour dévoiler un magnifique Bouddha de jade. Cette petite ville est l’occasion idéale pour se promener dans son marché nocturne, pour trouver soieries, souvenirs ou encore délicieux plats à emporter.

Direction ensuite vers le nord pour Mae Sai, à la frontière birmane. En faisant évidemment un détour à l’est pour rejoindre la montagne Doi Tung, que couronne le temple de Phra That Doi Tung, important lieu de pèlerinage bouddhiste. La route traverse de splendides jungles ponctuées de villages. Mae Sai, à cheval sur la frontière birmane, est quant à elle une ville touristique en pleine expansion où l’on peut acheter de l’artisanat traditionnel birman, tel que du jade sculpté ou des tissus colorés. De l’autre côté de la frontière, Tha Khi Lek est une ville commerçante à ne pas manquer. Mais c’est au sud-est que se trouve l’épicentre du Triangle d’or : Sop Ruak. Une petite cité a poussé sur ce point de confluence entre la Ruak et le Mékong, où s’alignent cafés et magasins de souvenirs. Des musées y relatent le développement du commerce de l’opium dans la région. Le temple de Phra That Phu Kao, édifié il y a mille deux cents ans, occupe une petite colline à l’extérieur de la ville et offre un point de vue depuis lequel l’on peut admirer la rencontre des trois pays. À Sop Ruak, l’on peut embarquer pour une courte croisière de 40 minutes sur le Mékong à destination de Chiang Saen, qui fut l’une des principales villes du royaume de Lanna. Bien que la cité ait été rasée en 1804 par le roi siamois (qui voulait mettre un frein à l’invasion birmane), des vestiges de monuments construits à la fin du XIIIe et au début du XIVe siècle ont été préservés. On peut, par exemple, y voir des portions des remparts en terre qui encerclaient la ville sur trois côtés, le quatrième étant protégé par la barrière naturelle que forme le Mékong. Le Musée national fournit de nombreux détails sur l’histoire — haute en couleur — de Chiang Saen. Les remparts abritent plusieurs temples ravissants, comme celui de Chedi Luang, qui date de 1489 et arbore le plus haut stupa de la ville. Impossible, une fois arrivé là, de ne pas visiter le temple de Pa Sak, perdu dans une immense forêt de tecks à la sortie de Chiang Saen. Construit en 1295, il est finement décoré et dominé par un spectaculaire stupa. L’on regagne ensuite Chiang Rai, où le voyage prend fin. Un voyage dont les souvenirs ne sont cependant pas près de s’effacer !

Les mines de sel de Wieliczka

Posted: 21st septembre 2016 by admin in Culture

La Pologne compte nombre de merveilles à découvrir sous le soleil, mais certaines se situent en fait sous les pieds des visiteurs. Tel est le cas de la mine de sel de Wieliczka, une mine absolument unique en son genre. C’est l’une des mines de sel les plus anciennes d’Europe. Découverts au XIIIe siècle, ses gisements furent exploités jusqu’en 1992. Ils s’étagent sur plus de neuf niveaux, à une profondeur de 327 m. La mine comprend 2040 chambres et plus de 300 km de galeries, 26 conduits en surface et près de 180 tunnels reliant les grottes des différents niveaux. En bref, c’est un monde à part entière, que l’on prend un immense plaisir à visiter. Car cette mine-là ne se résume pas à une série de galeries vides, bien au contraire. Outre ses chambres bien préservées, elle inclut des chapelles, des œuvres d’art sacré et des statues de sel réalisées par des mineurs. ll est aussi possible de naviguer à bord de canots sur ses lacs salés. Elle est à présent en grande partie ouverte aux touristes. La plus ancienne des nombreuses chapelles est celle de Saint-Antoine où une messe fut célébrée pour la première fois en 1698. En plus de ses autels et de ses bas-reliefs, elle abrite plusieurs statues de sel, notamment une statue de la Vierge et une autre de saint Antoine, le saint patron des mineurs, enfant. La plus grande des chapelles est dédiée à sainte Kinga, patronne des mineurs de la région. Sa construction débuta en 1896 et se poursuivit sporadiquement jusqu’en 1963. Tout est en sel, du sol au plafond, y compris l’autel et d’autres décorations. Les grands chandeliers en cristaux de sel fonctionnant à l’électricité depuis 1918 sont remarquables. D’autres salles sont consacrées à des personnages religieux et historiques de Pologne. Les statues les plus naïves sont celles des nains du conduit de Cunégonde. Ils représentent des mineurs au travail, allusion espiègle aux efforts fournis par ces derniers et au folklore polonais. En fait, les mines de sel de Wieliczka illustrent parfaitement les différentes étapes historiques du développement des techniques minières, du XIIIe au XXe siècle. Mais elles offrent surtout une escapade insolite aux accents fantastiques. A noter que ce séjour est réalisé sur mesure par l’Agence Incentive, suivez le lien pour le contact.

Voyager dans le temps

Posted: 18th juillet 2016 by admin in Loisirs

Voyager dans le temps, c’est possible. A l’organisation, on trouve l’Atelier Colom, association romorantinaise dirigée par le metteur en scène Christophe Bouquet. Les 80 comédiens de cette troupe, jeunes et moins jeunes, seront mobilisés plus particulièrement au travers de huit des 20 numéros proposés. Pour le reste, Christophe Bouquet a sélectionné divers spectacles proposés par des artistes de toute la France, qui collent parfaitement au thème de l’événement. En tout, 220 à 230 artistes amateurs, semi-professionnels ou professionnels seront mobilisés. « L’idée, c’est de voyager dans le temps », explique le metteur en scène. « Le public pourra naviguer entre des spectacles inspirés de toutes les époques. Pour que cela soit possible, la plupart des pièces proposées ne dépasseront pas 45 minutes. » Au programme notamment, un « Procès en sorcellerie » et « Les Chevaliers », pour la période du Moyen Age. Autre époque, avec « La Vie de Molière » ou « Roméo et Juliette ». Plus contemporain encore : « Lettres du front », « L’école des années 40 » et un spectacle tiré du film « Grease » inspiré des années 1950 aux États-Unis. Le public pourra aussi « voyager » en mélodies. Par exemple, « Django » permettra de découvrir la musique et l’histoire de Django Reinhardt. Et les amateurs des années 2000 pourront écouter au café La Belle Époque, la chanteuse Magalie Vaé, gagnante du télécrochet Star Academy en 2005. Pour monter ce spectacle gigantesque, l’Atelier Colom fait notamment appel à des partenaires. Il a pu compter aussi sur une subvention de la Ville de 10.000 euros. « Pour les précédentes éditions, notre budget total était de 25.000 € », précise Christophe Bouquet. « Cette année, ce sera supérieur. » Tout est rendu possible également grâce à de nombreux bénévoles, qui réalisent décors et costumes en particulier.